Agnès SINAI

Agnès SINAÎ (dir.) : « Penser la décroissance, politiques de l’Anthropocène »
Synthése:
Depuis les débuts de l’époque industrielle, il y a deux cents ans, les activités humaines ont profondément modifié les cycles de la nature, d’où le terme d’Anthropocène pour qualifier la période contemporaine.
Alors que les stocks de combustible s’épuisent, la dissipation exubérante d’énergie liée aux économies fondées sur la croissance touche à sa fin. Quelles en seront les répercussions politiques, économiques et sociales sur un système fondé sur une soif sans limites de ressources naturelles ?
Ère d’accélération, le XXIe siècle sera celui de la « descente énergétique ». Face à cette rupture profonde dans l’histoire des temps, adopter un autre modèle que le productivisme s’impose d’urgence.
Nous sommes en train d’extraire, en une seule génération, autant de métaux qu’en toute l’histoire de l’humanité, notamment en ce qui concerne ces métaux rares que requièrent nos objets high tech, et, pire, tous les instruments mobilisés dans les énergies dites renouvelables (les aimants pour les génératrices d’éoliennes, le sélénium et autres métaux rares pour les panneaux photovoltaïques, etc…). On ne saurait donc éluder la question de la nécessité d’une baisse de notre consommation nette de matières premières non renouvelables, et au-delà de la demande elle-même.
Synthése:
Depuis les débuts de l’époque industrielle, il y a deux cents ans, les activités humaines ont profondément modifié les cycles de la nature, d’où le terme d’Anthropocène pour qualifier la période contemporaine.
Alors que les stocks de combustible s’épuisent, la dissipation exubérante d’énergie liée aux économies fondées sur la croissance touche à sa fin. Quelles en seront les répercussions politiques, économiques et sociales sur un système fondé sur une soif sans limites de ressources naturelles ?
Ère d’accélération, le XXIe siècle sera celui de la « descente énergétique ». Face à cette rupture profonde dans l’histoire des temps, adopter un autre modèle que le productivisme s’impose d’urgence.
Nous sommes en train d’extraire, en une seule génération, autant de métaux qu’en toute l’histoire de l’humanité, notamment en ce qui concerne ces métaux rares que requièrent nos objets high tech, et, pire, tous les instruments mobilisés dans les énergies dites renouvelables (les aimants pour les génératrices d’éoliennes, le sélénium et autres métaux rares pour les panneaux photovoltaïques, etc…). On ne saurait donc éluder la question de la nécessité d’une baisse de notre consommation nette de matières premières non renouvelables, et au-delà de la demande elle-même.