LES CONTES DE MAUPASSANT

Dimanche 26 mai 2013

Chez Elsa, 99, rue de Charenton, Paris 12è

THÉÂTRE-DÉBAT : LES CONTES DE MAUPASSANT

interprétés par Pierrette DUPOYET, Comédienne, auteure, metteure en scène

suivi d’un débat: « L’HUMAIN, le TROP HUMAIN… » Un regard acéré sur la comédie humaine

Pierrette DUPOYET  est une globe-trotteuse, choisie par le Ministère de la culture française pour représenter son pays dans le monde. Elle a  joué ces contes de MAUPASSANT plus de 400 fois dans 70 pays. « Le théâtre a une fonction sociale, de rêve, de réflexion plus large sur le monde. Dès le début j’ai voulu faire un théâtre qui puisse concerner la tête, le ventre et le cœur… » dit-elle avec la fougue qu’elle transpose dans ces 8 contes et qui galvanise ses spectateurs :

LA REMPAILLEUSE… ou « l’amour fou en silence »
PIERROT… ou « la triste destinée d’une âme au fond d’un puits »
LA FICELLE… ou « les ravages de la suspicion… »
AUX CHAMPS… ou « Quand les enfants vous renient… »
LA MARTINE … ou « La tendresse, malgré tout… »
LE DIABLE… ou « Quand l’appât du gain règle vos heures »
L’AUBERGE… ou « Le péril de la trop grande solitude »
UNE FAMILLE… ou « Quand de l’Amour il ne reste même plus l’écorce »

Guy de Maupassant est né en 1850 et mort de la syphilis en 1893, à l’âge de 43 ans. Il est peut-être né au château de Miromesnil près de Dieppe ou à Fécamp. Toujours est-il qu’il passe son enfance à Fécamp auprès de sa grand-mère maternelle et parmi les enfants de pêcheurs.

Il adore sa mère - et plus tard les femmes - mais soupçonne son père de ne pas être son vrai père. Envoyé dans un internat religieux à 13 ans il y attrape la haine de la religion comme il attrape la haine de la bourgeoise plus tard. Il devient employé aux ministères  et – comme Kafka –,il écrit le soir ou en vacances. C’est Flaubert, ami de longue date de sa mère, qui l’introduit dans le milieu littéraire naturaliste et réaliste. Dans les salons littéraires, et les fameuses Soirées de Médan, il croise Tourgueniev, Zola et les frères Goncourt.
Maupassant se présentera toute sa vie comme le fils spirituel de Flaubert. Mais c’est seulement en 1880 qu’il parvient à gagner son estime avec sa nouvelle Boule de Suif. Grâce à la reconnaissance de son maître il arrive à publier ses nouvelles et ses romans qui connaissent un succès immédiat. Désormais il peut non seulement vivre de sa plume mais devient riche. Il acquiert un yacht en 1885 et voyage à son bord en Afrique du Nord, en Italie, en Angleterre, en Bretagne, dans le sud de la France, en Sicile.
Devenu célèbre, il fréquente les soirées parisiennes, mais les considère comme une farce sociale où règnent l’égoïsme, la cupidité et la bêtise.

Sa haine de la bourgeoisie le tourne vers les gens simples, y compris les prostituées, qu’il dépeint souvent dans ses nouvelles, tout comme le monde des employés qu’il a fréquenté – mais c’est pour s’en moquer. En 1893 il meurt à 43 ans des suites de la syphilis qu’il a contracté dès l’adolescence.

 

 

 


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